Il est toujours le temps pour se poser des questions.
Il en est pour souffrir aussi. Aujourd'hui mes questions me font souffrir.
Ne plus y penser n'est pas une solution. Voir l'abîme, fermer les yeux, et continuer à avancer. Non. Je veux garder les yeux ouverts quoi qu'il arrive, où que j'aille.
Penser à certaines choses est déjà assez douloureux. S'apercevoir que quoi qu'il arrive personne ne peut comprendre sa pensée, cela est assez désolant. Et après cela comment pourrai-je aimer "les autres" ? S'ils ne peuvent m'aider quand j'en ai besoin, alors, si je ne puis faire confiance qu'à moi même, je crois qu'être seul, c'est mieux ainsi. Pour une fois je ne parle pas d'éther. De brouillard. Mais d'un futur proche. Si proche.
Plus je m'éveille, et plus j'ai l'occasion d'être triste. Certes ce n'est pas ce qu'il y à de plus évident de remettre en cause jusqu'aux fondements de mille et une institutions. Pourtant voilà mon unique don. Ma seule force. Mon pouvoir. L'éveil ne s'oppose pas au rêve mais à l'illusion, au "croire". L'éveil est un état très particulier dans lequel je rentre quand, suite à de nombreuses réflexions, j'ouvre les yeux sur telle ou telle chose. C'est une lucidité de l'esprit. Mais cet état n'est ni particulièrement doux, ni particulièrement agréable, au premier abord du moins. Car honnêtement, se rendre compte de la stupidité d'une chose à laquelle on a cru pendant si longtemps, n'est ni facile, ni plaisant.
A côté de cela il y à TOUJOURS l'espoir que quelque part, un jour, quelqu'un puisse me comprendre. L'espoir est un voile sélectif que l'on se met devant les yeux. Il n'invente rien. Il cache juste une partie de la vérité, rendant ce qui reste visible pas mieux, non, mais "moins pire". C'est le principe de l'optimisme, ou le fameux " J'oublie que ça peut aller mal, car ça peut aussi aller bien". Cet espoir donc, est un de mes derniers. Tenace il perdure malgré mes efforts. Pourtant il est toujours battu. Si j'ai le malheur de croire en quelqu'un ou en un groupe, si je me dis que je ne suis pas seul, je me sent mieux. C'est vrai. Puis un jour, que cela prenne une minute ou une vie, je m'aperçois de mes illusions, car non, personne ne me comprends. Ni un peu, ni totalement. C'est comme si mes pensées étaient cryptées, d'une autre époque ou d'une complexité unique. Du moins voyant l'incompréhension de ceux qui essaient de me comprendre c'est ce que je me dis.
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Mes tourments actuels sont axés sur les thèmes: études, travail, et vie future.
Et il y à de quoi faire ! En fait pourtant quand j'y pense, je me dis que tout pourrait être si facile. Pourrait oui. Mais n'est pas, non.
Je vois, souvent, des personnes tristes. Elles n'ont pas d'emploi. Elles en souffrent. J'y pense. (...) Elles sont tristes car elles ne travaillent pas. Pourtant ceux qui travaillent ne sont pas heureux pour ça. C'est tout à fait logique, ce n'est pas le travail qui rend heureux. Ce n'est pas l'absence de travail qui rend malheureux. C'est le démarquage in-souhaité qui rend malheureux. Pourquoi ces gens sont-ils tristes ? Parce qu'ils ne peuvent pas faire comme les autres, voilà. Alors moi, je ne suis que moi, que bassement moi, ça, c'est vrai. Mais quand j'y pense, je me dis que, se rendre malade de ne pas être "comme tout le monde", c'est ça la véritable tristesse.
Voici ma deuxième réflexion, quand aux études.
J'ai longtemps voulu faire de longues études. D'ailleurs aujourd'hui encore, cette envie sommeille mais n'est pas encore morte. Mais alors pourquoi tourner le dos à une si belle envie ? L'éveil. Mais vous direz-vous, et vous avez entièrement raison de vous poser la question, si cet "éveil" dont il nous parle depuis de début peut tuer une si louable envie, alors c'est quelque chose de très négatif. Je dois tout de suite vous rassurer. L'éveil est fabuleux. Il est le feu qui brûle tout les voiles. Il est la vision claire et vraie, pure, du monde. Une intense vérité que je ne peut vous décrire. Si je n'ai plus envie d'étudier, c'est tout simplement parce que j'ai réfléchit. Car au monde, tout est vanité. Étudier pour sembler érudit aux yeux des autres, je ne le désire pas. Sembler, paraître, cela n'est pas fait pour moi. Et en plus aux yeux des autres, oui, car seul, il n'y à pas d'érudisme qui tienne la toute, pas de savoir qui en vaut la peine, plus rien en fait. Apprendre pour avoir la prétention de montrer que l'on sait, pour avoir la fierté d'enseigner. Et tout ce savoir qui se meurt en même temps que le corps, si ce n'est avant même, par une découverte d'autres vantards qui vient fausser tout ce qu'on croyait vrai et que l'on transmettait. Alors revenons quelques instants en arrière. Entraîné par le bonheur de la réussite et le désir qu'il ne meurt jamais, j'ai eu envie d'apprendre. Cette envie, je l'ai toujours, elle est en moi, et je la garderai probablement toute ma vie. Dans notre société, apprendre signifie aller à l'école, étudier auprès de professeurs, et après des examens, obtenir des diplômes. Je veux apprendre, alors cela ne me dérangeais pas. Mais aujourd'hui que j'y pense un peu plus, je me rend compte de toute la futilité de cette envie. Qu'est-ce qu'un diplôme ? C'est un certificat, une autorisation, un bon, ou que sais-je encore, qui authentifie la capacité de son détenteur à faire telle ou telle chose. Ce diplôme est décerné à quelqu'un ayant étudié, par des personnes ayant étudiés aussi, et ayant très souvent, obtenu le même diplôme ou équivalent. Autrement dit c'est être jugé par ceux qui ont été jugés. On vous donne un papier, un feuille, qui vous dit clairement " vous pouvez faire ça". Et quand vous avez à travailler, votre employeur vous demande ce bon, cette preuve que "vous pouvez". En quoi consiste le travail ? C'est aller accomplir une action, et ce pour quelqu'un qui vous dédommage par un salaire. Autrement dit vous lui donnez de l'énergie et du temps et il vous donne de l'argent. Rien que dans ces deux phrases, il y a assez de vérité pour s'indigner. Votre énergie ! Votre temps ! Et contre quoi ? De l'argent ! L'argent, même toute la fortune du monde, ne peut et ne pourra jamais acheter du temps, de la vie. Vous donnez votre vie contre un bien de valeur très nettement inférieure. Vous gagnez des billets, du papier auquel "on" donne une valeur qui fluctue et qui peut aussi mourir. Il fût un temps ou l'argent tel qu'on le connait n'existait pas, il en sera peut être un ou l'argent tel qu'on le connait n'existera pas non plus. Rentrer dans ce système, c'est l'accepter. Il n'y à pas d'obligation dans le travail. C'est un mythe qui à été mit en place par le temps lui même. En vous, en effet, vous voyez vérité et logique dans ce qui est depuis longtemps. Le vieux rassure, comme un " cela est depuis toujours, donc cela est bon/vrai/normal etc...". C'est pourtant faux. Ce n'est pas parce "qu'on a toujours fait comme ça", que c'est ce qu'il faut faire. Ne vous êtes vous jamais dis que même si cela fait dix, cent, mille ans, que cela se passe ainsi, peut être que cela à toujours été faux, mal, ou que cela pourrait être mieux ? S'enfermer dans cette idée que ce qui à été défini ne peut changer est une erreur à mes yeux. Le monde lui même est en perpétuelle évolution, demeurer le même, avoir toujours les mêmes idées, cela est tout bonnement impossible.
Pour en revenir au thème principal, je dirai cela: Les diplômes c'est la reconnaissance par d'autre. Le travail, c'est faire pour les autres. Étudier pour travailler. Travailler en ayant étudié. C'est un peu comme offrir sa vie aux autres. Je ne peut croire en une telle philanthropie. Mais je veux bien accepter que vous ne soyez pas philanthropes, mais je veux bien penser que cela ne vous fait pas plaisir de travailler, mais si je vous demande pourquoi ? Que me répondez vous ? Parce qu'il le faut. Parce que c'est normal. Parce que c'est obligatoire. Pour vivre. Pardonnez moi mais quelles réponses ! Obligatoire ? Depuis quand ? Et par qui ? Et pour vivre ? Encore mieux ! Le travail n'est pas du glucose non ? De l'oxygène peut-être ? Du sang ? De l'eau ? Non, non, et non. Le travail ne fait pas «vivre». Il vous donne de l'argent, le même que j'ai décrit un peut plus haut. Mais c'est tout. Encore une fois l'erreur et de se dire « ça c'est toujours fait comme cela», ou «tout le monde fait comme ça». Oui, parce que pour bien vous faire comprendre, je vais revenir encore en arrière, mais bien plus en arrière. Car dans le «toujours» que vous employez, vous êtes conscient que cela est faux bien sur. Un jour il à fallu que quelque chose arrive pour que d'autres suivent et que de générations en générations, d'habitudes en habitudes, on en arrive là. Alors il faut vous dire qu'on jour, dans tout ce que vous faite, machinalement ( donc, comme des machines, de simples machines, exécutant un programme donné ), un pionner, un précurseur, un premier donc, a fait ce que vous faites pour la toute première fois. Il est le père de vos certitudes, quand alors pour tous, lui comprit, cela n'était qu'incertitude, tâtonnement maladroit, essai douteux. Alors mettez vous à sa place, il à créé vos habitudes, et vous ne voyez que par elles. Imaginez ce qu'il à du subir pour en arriver là, imaginez le peu qui l'on alors suivit. Je ne veut pas me croire de cette trempe, mais si seul on peut générer un tel engouement par le futur, je puis au moins me dire que seul, je peut faire autre chose que du mal.
Alors vous donner ma vie. Et cela juste pour ne pas me faire remarquer, pour ne pas me faire qualifier de marginal. Vous offrir ma jeunesse dans vos écoles, vous offrir tout le reste dans vos usines... Je suis moi. Je pense. Et je ne puis accepter vous donner ce que je suis. Faire taire mon esprit. Prier vos dieux. Agir sans réfléchir. Ne rien faire de nouveau, et surtout toujours, toujours regarder derrière pour m'assurer que je n'invente rien et que ce que je fais ou pense a déjà été fait ou pensé avant. Je ne suis personne pour dire quel est le but de la vie c'est certain. Ni d'ailleurs vous dire quoi faire ou penser, ce qui est bien, ce qui est mal. La seule chose dont je suis certain, c'est que faire comme son prédécesseur, c'est stagner, et la vie, c'est l'évolution. Ce qui nous fait nous aujourd'hui, c'est le fait d'avoir évoluer. Et si l'évolution existe, c'est grâce à certains qui ont osés, qui ont tentés un jour. Et, plus tard, fort de leur expérience, la transmettant, ont pu donné la possibilité à d'autres d'aller un peu plus loin. Ce n'est pas en ce contentant de ce qu'on a qu'on est heureux. Ce n'est pas non plus en voulant toujours plus qu'on est heureux. C'est en acceptant de perdre ce que l'on a aujourd'hui pour gagner autre chose demain qu'on peut être heureux. L'on est riche que de cette possibilité. De rien d'autre.
Alors si je ne veut plus étudier et surtout dans le seul but de vous prouver que je peut. Si donc par extension, je ne veut pas vous prouver que je peut en le faisant, contre de l'argent, c'est pour tout ce que j'ai écrit, tout ce que j'ai pensé, et bien plus même. Je ne suis pas fier, pas supérieur, juste différent. J'ai juste pensé. Je pense juste. Et justement, je penserai encore. Par cela je serai sans doute toujours en désaccord avec les réfractaires à l'évolution, les conservateurs accrochés à leur passé. Par cela, je sera sans doute toujours moi.
Alors que faire ? Comment subvenir à mes besoins ? Je n'ai pas ces réponses. Mais quoi qu'il en soit, si j'agissais dans le but de résoudre ces problèmes et ce en faisant comme d'autres, je ne serait plus moi. Seulement un pantin sans âme, sans volonté. Je bafouerai alors tout mes principes, briderai toutes mes capacités, et ce serai pour moi, sachez le, une petit mort, qui appellerai très vite sa grande s½ur.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (100.26.179.251) si quelqu'un porte plainte.
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Je veux m'endormir et ne plus jamais me réveiller, Entrer dans un monde dont je suis le seul à avoir la clef, Qu'on me recherche et qu'on me traque, Qu'on me malmène et qu'on me frappe, Je fuis,
Partir loin d'ici pour un monde que je sais mien, Espaces inconnus qui m'appellent depuis le lointain, Désir d'ailleurs et de joie, Désir de différent et de mieux, Je part,
Je ferme les yeux et je m'envole d'un bond béni, Transporté par une force qui m'aspire vers la vie, Sourire grand et beau, Sourire franc et vrai, Je voyage,
Un air mélodieux rythme un esprit léger comme le vent, Souffle céleste d'un havre de paix qui me désire et m'attend, Harmonie du corps, Harmonie de l'âme, J'arrive,
Si loin de vous, Si près de moi, l'arrivée, Oublier les visages et les noms, Les règles et les lois, Tout abandonner, ne rien emporter, Finit les chaînes, finit les devoirs, Je naît, vivant, réel, et libre.
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Voilà une question profonde que je me suis toujours posée. Mais jamais avec autant d'insistance qu'en ces temps. Avant, j'ai toujours réussi à y répondre, même partiellement, et cela me rassurai. Oh oui. Mais aujourd'hui tout change et demain semble si différent que toutes ces anciennes prévisions d'avenir sont caduques.
Comme j'ai pu le mentionner dans mon texte précédent, je n'ai désormais que faire des avis que l'on peut avoir sur moi, sur mes actions, mes pensées, mes avis ou ma vision du monde. De cela j'en suis certain et mon esprit est assez mur pour sentir cette vérité comme profonde et pérenne. Oui, cependant mes diplômes, mon métier, ces choses là, je ne puis les garantir car je vis dans une époque très fière n'acceptant guère l'idée même de l'existence d'autodidactes. Voilà bien un épineux problème. Être reconnu par mes soi-disant pairs, qu'importe ! Malheureusement à côté de ça, sans une reconnaissance assez forte, comment pourrai-je vivre autrement que dans la mendicité, sans ressources, ou plutôt avec un don formidable, un talent frustré par son enfermement dans un monde social qui ne lui permet pas d'aller au travers des choses et des vies, venir voir le monde et l'écrire, l'écrire par envie mais surtout par besoin. Si je pouvais vivre de cette capacité que je sens en moi. Et par vivre j'entends là douloureusement gagner de l'argent, puisque une fois encore, ce monde en rapport avec les autres n'est pas véritablement le mien mais je dois le subir chaque jour de ma vie et parfois pour certains points, je dois me « plier ». Mais je n'ai guère de certitudes là dessus. Où j'ai même bien peur de connaître la réponse que je sais difficile. La vérité est difficile parfois à accepter. Mais puisqu'elle est et que la penser autrement serait se mentir, alors je l'accepte et la regarde en face. Je ne puis très probablement pas vivre de mon art. Du moins pas de la manière dont vous avez corrompu ce verbe.
Mais alors que faire ?
Exprimer un talent muet capable de tout en moi et de si peut à l'extérieur car personne n'est là pour entendre le silence ? Ou bien replonger, recommencer cette éternelle apnée qui me fais souffrir depuis si longtemps, et pour finalement quoi ? Une reconnaissance, si petite qu'elle soit, qu'il m'aura fallut tant de temps et d'énergie à acquérir et qui, face cachée, est si mortelle, si futile et éphémère. Puis je vraiment en sachant cela me lancer dans une quête de savoir aux yeux des autres, de mérites aux yeux des autres ? Dois-je donc sans rien dire, et pire même, en sachant cela, gâcher les plus belles années de mon esprit jeune et vif à essayer d'amasser ce qui n'est que vent et que le temps érode comme même il peut réduire à rien et le tas de sable, et la montagne haute. Oserai-je seulement me lever tout les matins et continuer ce que je fais si, encore une fois en connaissance de toutes ces vérités, je courbe ainsi l'échine et me laisse guider par des aïeux que je sais bien pas plus aptes à m'éduquer à la vie que moi de leur donner des conseils d'existence ?
Douloureuses questions en mon esprit troublé.
Je suis capable de tout abandonner. Pour ne plus rien avoir à perdre, pour ne plus avoir peur. Mais est-ce que mon art pourra vraiment s'exprimer si je perds toutes ces choses ? Il sera plus libre, bien plus libre comme le veut son essence même, oui, mais si ils sont déjà peu à écouter un fou, combien seront-ils à écouter un pauvre fou ? Je maudit ce temps qui fait des artistes des mendiants. Et qui les fait demeurer comme depuis toujours des incompris. Certains s'impressionnent de les voir, d'autre en ris, beaucoup les ignorent, ne sachant pas même qu'ils vivent. Je refuse de croire que l'art n'est que par les autres. Si je n'avais pas de lecteurs, je ne serai peut être encore un écrivain que pour moi et moi seul, mais par et grâce à moi avant tout. S'il n'y avait plus d'auteurs par contre, les lecteurs ne seraient plus du tout. Alors si une partie de nous est liée à eux, ils le sont en totalité à nous. Et par ce fait ne mériterions nous pas un respect absolu ?
J'ai encore au moins une peur: celle de mon avenir. Car la peur naît de l'inconnu et mon futur m'est totalement obscur. Je ne puis me rassurer qu'en me disant une chose, et c'est celle qui consiste à penser que le futur reste futur mais que son potentiel en manière de temps diminue de jour en jour. Ainsi l'inconnu régresse et la peur doucement, s'évanouit pour un jour ne devenir qu'un détail insignifiant.
Je puis et désire profondément vivre sans nulle autre présence que la mienne et celle de la Nature. Cela est la vie, la véritable et personnelle existence. Celle qui a été murmurée à l'oreille de ce qui est, à l'aube des temps, et qui à depuis, si souvent, été oubliée, transformée, avilie. Je n'ai, je le pense, rien à craindre des autres, car je ne vis à leurs yeux que par les actions qui leur sont visibles. Mon monde alors, leur est invisible car mes actions et mes pensées leurs paraissent futiles, ou ne leurs apparaissent tout simplement pas. Alors pourquoi trembler à l'idée de mourir ou d'être oublié par des personnes ne pouvant pas même me voir ? Si je m'abaissai à ce niveau, j'aurai bien terrain propice à avoir honte de moi et ce pour bien longtemps. Aussi donc, pour ne jamais avoir à me regarder avec ce dégoût dont l'idée seule m'affecte en profondeur, je me fais ici, en ce jour, en ce papier, la promesse qui toujours sera respectée dans mon intérêt, de ne jamais chercher à tout prix d'être reconnu, aimer, idolâtré, et ce par qui que ce soit, animaux, humains, au autre que sais-je de l'existence de ce est et que pourtant, je ne puis pas voir, par incapacité, ou par faiblesse. Ainsi en ce monde et en tout monde, jamais je ne porterai mes actions à un but autre que purement personnel et ne visant que mon évolution stricte et à mes yeux seuls. Je réitère également mon engagement précédemment prit de ne jamais user de mes capacités, de mes dons et de mes forces, ou bien même de mes faiblesses, de mes failles et de mon statut, pour donc sembler meilleur et ce en tout points, physique, moral, psychique, idéologique, vertueux, à des personnes extérieurs à mon monde, celui ci se restreignant à ma personne, à la Nature qui me tient en vie et m'a offert mes capacités, à mon esprit qui me tient éveillé, et à mon corps qui me permet de donner du sens à mes pensées. Moi Antoine Cortes, être vivant saint de corps et d'esprit, en brûlant tout les voiles qui ont été placés au fur et à mesure de ma vie devant mes yeux, j'ai vu la vérité pure et dénuée de tout intérêt à l'humain, m'apparaître. Aussi par cette force qui est désormais mienne, je ne puis voir le monde comme je l'ai toujours vu, ou du moins, comme l'Homme me le laissait voir. Cette force s'ajoute à tout ce qui me fait moi, à tout ce qui me rends en tout points unique en mon genre, et en tout les genres, en ce est, paraît être, et ce d'une manière visible, invisible, désirée ou cachée. Je ne suis sans doute qu'une improbable suite de hasards, de spécificités, et de détails. Mais cette suite algébrique est la seule à être ainsi composée de cette manière. Aussi si ma base, ou si quelque chose d'ajouté à celle ci, peut, être similaire à d'autres, ce sont tout ces ajouts, qui se manifestent par ce que je pense, par ce que je dis, par mes envies et mes goûts, par ce que j'écris et ce que je fais, par mes choix, mes idées, mes gains et mes pertes, qui me rendent unique en cette terre et en toutes les terres que j'explore par mes yeux et par mon esprit.
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Ma vie ne fut longtemps que d'espérance et de désir de lendemains meilleurs. J'ai depuis peu brisé cette entrave, et j'en retire de ma chair mutilée chaque jour de menus morceaux, me libérant lentement des emprises mortelles de toutes mes feues espérances.
J'ai comprit que je n'étais qu'insolense, vantardise et combat. J'ai fait mourir jusque ce qui me tenais jusqu'alors en vie. Mon désir de reconnaissance, de gloire, d'enseigner même ce que j'ai pu et ce que j'aurai pu apprendre. Peu à peu je comprends que tout cela n'est que l'extrême futilité d'un esprit trop fier pour être sans désirer plus que la simple et suffisante vie même. Ce que je fais, je le fais désormais pour moi, et moi seul. Désireux de ne rien faire dans l'unique but de satisfaire un autre que moi. De faire grandir un autre esprit que le mien, en rentrant dans une philanthropie maladive qui est l'apathie de l'âme. Nous ne sommes pas remerciés pour le bien que l'on peut faire. Et il est dans le bonheur des autres, que trop pour moi d'occasions pour eux de jouir de cet état supérieur et de m'utiliser pour ne pas le perdre. Ainsi en aimant l'Homme je ne serait que pantin sans volonté et à ses ordres, incapable de penser ou d'avoir un avis, dans l'impossibilité de faire autre chose que les actes ordonnés et servant mes maîtres humains. De cette vie là, je n'en voudrai pas, même pour tout ce qu'il y a entre ciel et terre.
Je suis le seul et l'unique maître de ma vie. J'ai le pouvoir de refuser les choses dont je ne veut pas, de laisser choir ce qu'on m'offre, et de me complaire, comme Jean-Jacques, dans l'oisiveté mère de la rêverie et garante de l'humilité propice à la vertu.
Je m'efforce de ne rien faire pour ou contre tout ou un, et de n'agir et penser que pour moi. Solitaire, autodidacte, je puis devenir sans l'autre. Je ne suis pas fier en disant cela. Non. Celui qui pense que je le suis l'est. Car il faudra bien plus de fierté pour se révolter contre le fait que je n'ai besoin de personne pour être moi, qu'il m'en faut pour énoncer cette pure et simple vérité qui ne nuit à personne puisqu'elle est détachée de tout et ne s'applique qu'à moi seul.
Je m'émerveille devant la Nature mais je n'ai jamais pu comprendre pourquoi une si grande et si belle entité a ainsi fait évoluer des animaux en de si horribles choses. Et ne peut effleurer, sans devenir fou, que l'idée seule que si elle a fait l'humain c'est pour que parmi eux naissent des personnes qui n'en soient pas, et qui puissent se forger malgré tout et tous pour voir leurs esprits êtres plus résistants même que tout les métaux et alliage de la Terre.
Alors oui, c'est vraiment finit. Plus de rêves de gloire, de devenir. En oubliant les Hommes, je perd tout intérêt et envie d'être reconnu par eux. Pour finalement être trahit, et oublié, à quoi bon ? Je n'ai dès à présent plus besoin de prouver, et ce à qui que ce puisse être, et mes capacités, et ma bonté, et mon mérite. Je n'ai pas besoin de l'avis de quelqu'un, je me sait moi, et cela me suffit bien. Être soit, et s'efforcer de l'être une vie durant sans se laisser influencer par d'autres est un dur labeur qui occupera une partie de mon temps pendant un moment, avant de me devenir aisé et imperméable aux autres. Le reste de mon potentiel temporel sera bien agréablement et utilement à mes yeux et pour moi, utilisé a apprendre ce que j'aime apprendre, et bien d'autre choses même, à rêver, penser, à écrire. Je n'ai pas peur de voir mon imagination se tarir, et de cela j'en veux pour preuve que mon isolement n'a jamais pu faire autre chose que de me donner le calme, et l'inspiration. Loin des Hommes, de leurs tumultes, de leurs cris, de leurs noirceur infinie, je vivrai vraiment, pleinement.
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